Une fois par mois avec mon pote Thomi, auteur lui aussi, nous déjeunons au Buffalo Grill. Lors de nos retrouvailles, vers la fin mai 2019, il me dit : « Victor, tu devrais écrire un bouquin sur l’incendie de Notre-Dame de Paris. C’est pas clair. Crois-moi, une charpente de chêne de 800 ans ne peut pas brûler totalement en si peu de temps. »

« Thomi, t’es marrant ; tu me traites de conspirationniste et tu me pousses à écrire un bouquin sur cet incendie. » lui répondis-je.

Il me fit part de ses arguments, et les jours suivants, je me suis renseigné. Effectivement, j’ai trouvé des choses pas très « catholiques »…

J’ai voulu traiter l’incendie de Notre-Dame de Paris, à la fois comme un reportage et une enquête : rationnellement, méthodiquement, scientifiquement, etc., en relevant d’une part les « bizarreries », et d’autre part en utilisant l’étude de cas qui est une excellente méthode qualitative permettant de justifier les arguments.

Pour cela, j’ai utilisé les études de cas suivants :

— L’incendie du Crédit lyonnais en 1996, du Reichstag en 1933, de la basilique Saint-Donatien à Nantes, du Grand Moulin de Pouancé, d’un immeuble de Londres, d’une immense tour à Pékin, la chute des tours du WTC.

— Deux complots d’États : Le 1er Pearl Harbor du 7 décembre 1941, et le 2ième Pearl Harbor du 11 septembre 2001.

J’ai également travaillé par analogies, afin de mettre l’accent sur les similitudes entre ces études de cas et l’incendie de Notre-Dame.

Je pense avoir fait de mon mieux pour traiter équitablement les « conventionnaliste » et les « conspirationnistes » , et j’ajoute que je fais partie du deuxième groupe, ce qui pourrait, en partie, influencer mon raisonnement. Je vous laisse juge.

J’aimerais partager avec vous cette citation que j’aime beaucoup de Charles Bukowski : « Le problème avec le monde, c’est que les gens intelligents sont pleins de doutes, tandis que les gens stupides sont pleins de certitudes. »